La Marche pour le climat, c'était aussi à Chartres dimanche 9 mai 2021. Elle a rassemblé plus de 300 participants du champ associatif, syndical, culturel, etc. Tous unis derrière un objectif commun : mettre l'enjeu environnemental au centre de tout.
« Toutes les causes sont valables. Mais si on ne défend pas la planète, il n’y aura plus de planète. »

Tel est, selon Adrien Girard, porte-parole, en Eure-et-Loir, du collectif Citoyens pour le climat (CPLC 28), l’argument massue qui légitime, au-delà des sujets qui pourraient les opposer, l’union des associations, collectifs et syndicats, réunis ce dimanche 9 mai 2021, à Chartres, sous une seule bannière.

Cette Marche pour le climat, ils la font au nom d’un seul slogan, derrière lequel tous se retrouvent : « Il faut aller au bout des choses en matière d’environnement. Les propositions de la convention citoyenne ont été détournées. »

Partie dimanche après-midi de la gare SNCF de Chartres, la déclinaison départementale de cette Marche pour le climat, organisée dans 150 villes de France, a rassemblé plus de 300 personnes issues du champ syndical, associatif, culturel, etc.

La question du climat transcende toutes les strates de la société
Des militants d’horizon divers « qui se découvrent », autour d’un objectif commun, à la croisée de plusieurs modes d’expression. Ici, un militant qui scande des slogans - « Il faut se battre »- ; là, des danseurs qui entament une chorégraphie ; ailleurs encore, dans le cortège, des calicots plus traditionnels brandis durant les luttes syndicales.
« La question du climat transcende toutes les strates de la société », estime Céline Prier, du syndicat FSU, présente dans le cortège. « Cette question est capitale à tous les niveaux de la vie sociale. Dans l’éducation, l’industrie, etc. »


Parmi les manifestants, des familles aussi, avec des enfants, qui n’ont pas forcément l’habitude de fréquenter les cortèges, mues par « l’intime conviction » qu’il est tant « d’agir ».