2024, une fin d'année pas très encourageante
édito du 10 décembre 2024
Échec de la COP 29, Échec de la conférence sur le plastique de Busan, décidément sale temps pour la planète, la fin de l’année 2024, la plus chaude de l’histoire récente, n’est guère encourageante.
La crise gouvernementale sans fin de la France paralyse les réformes nécessaires, notamment face aux crises écologiques et sociales, mais y-a-t’il une majorité pour les mettre en place ? On ne peut qu’en douter quand on voit la médiocrité de la classe politique, tout partis confondus, et ces leaders qui veulent bien prendre la place du Président mais surtout pas travailler au bien commun.
Les agriculteurs en sont les premières victimes, alors que leur situation n’est guère reluisante, ils ont raison de manifester mais doivent aussi faire leur autocritique, après tout ils co-gèrent la politique agricole depuis 60 ans et ont accepté la destruction de l’environnement, de la qualité de l’eau, des paysages. On paye aujourd’hui, par les inondations, les innombrables haies qu’ils ont arraché. Il est grand temps de les aider, via un revenu minimum garanti égal au SMIC, à assurer la transition vers une agriculture responsable, produisant des produits sains et protégés des importations des produits non conformes au droit français.
2025 verra-t-elle une amélioration de la situation ? Sur le plan du climat sûrement pas, les tendances au réchauffement climatique ne vont pas s’inverser. Les français ne vont pas être mieux protégé, face aux canicules ou aux inondations, faute de volonté politique des gouvernants soumis à trop de lobbies qui profitent du système. Mais il est possible qu’en 2025 il y ait un nouveau rendez-vous dans les urnes, on ne peut qu’espérer un réveil des citoyens et qu’ils dégagent tous ces incapables, du RN à LFI, au profit d’une nouvelle génération qui s’attaquera réellement aux problèmes de notre pays.