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Chartres écologie publie son bilan de mi-mandat. Pour l’association, qui a 4 conseillers municipaux, ce quatrième mandat de J-P Gorges (actuel maire) est celui d'une politique digne des années 60 : elle nie l'état d'urgence climatique et sociale qui devrait inspirer les politiques publiques à tous les échelons.

En dépit du consensus scientifique et du ressenti des habitants, le maire renouvelle régulièrement des déclarations climatosceptiques et fait de Chartres une des villes les plus dépassés de France face au changement climatique. Pauvres Chartrains !

Le paysage politique chartrain

- Un maire et quatre adjoints concentrant toujours plus de pouvoirs depuis 22 ans ;

- Des conseillers de la majorité, silencieux, ou rivalisant d'excès et de violences verbales envers les écologistes ;

- Trois élus majorité présidentielle désormais ralliés à la majorité municipale, ne s'exprimant plus que pour dénigrer les écologistes ;

- 2 élus de Gauche travaillant avec les écologistes.

Un engagement constant depuis trois ans au service des chartrains

- 26 conseils municipaux et 22 conseils d'agglomération et plus de 48 réunions préparatoires ;

- Près de 150 commissions thématiques ;

- 34 tribunes dans Votre Ville et 24 dans Votre Agglo ;

- 0 € : la fonction de conseiller municipal n'est pas indemnisée.

Un maire agressif (formé en Corée du Nord ?), mais n’oubliant pas ses intérêts 

Lors des conseils, l'agressivité verbale du Maire, ses interventions interminables, sans lien avec l'ordre du jour, émaillées d'attaques personnelles, génèrent une ambiance détestable. Seul le maire décide de ce qui peut être discuté au sein du Conseil et les droits d'expression de l'opposition sont régulièrement bafoués.`

Dans la multitude des sociétés satellites de droit privé créées (SEM, SPL, SEMOP), tous les pouvoirs sont concentrés dans les seules mains du maire et de quelques adjoints. Ces sociétés rendent toujours plus opaques la gestion des missions de service public (eau, déchets, transports, aménagement, culture).

Deux magazines mensuels (Votre Ville / Votre Agglo) d'une centaine de pages chacun, distribués respectivement à 56 000 / 80 000 exemplaires, bien au-delà de Chartres, servent la propagande de la majorité.

Une bétonisation constante et irresponsable

La ville étouffe de plus en plus sous le béton et la minéralisation du centre-ville. En contre-partie son attractivité baisse, plus de 2 000 habitants l'ont quitté en 10 ans.

L'abattage illégal des marronniers sur l'ancien site de la Chambre de métiers (qui a pu être stoppé, décision récente du tribunal administratif) illustre l'urbanisation irresponsable, au détriment du patrimoine arboré, pourtant seul moyen de créer des ilôts de fraicheur face au dérèglement climatique.

Le Plan Local d'Urbanisme, très permissif, fait le bonheur des promoteurs : à Chartres, la réglementation du PLU considère une dalle de béton recouverte de 40 cm de terre comme du « sol naturel ».

700 logements par an sont construits depuis 5 ans à Chartres, alors que la population diminue ! La politique d'habitat chasse les habitants aux revenus modestes.

Deux projets surdimensionnés d'immeubles sur dalle de béton dans le quartier de la Madeleine sont encore prévus sur des grands espaces arborés !

Des impôts et charges en augmentation constante, mais où va l’argent de chartrains ?

En décembre 2020, le conseil communautaire a voté une nouvelle taxe foncière de 7,5%.

Le prix de l'eau potable a augmenté de 50 % en 10 ans, et encore de 10 % en 2023, faisant de l'eau une des plus chères des agglomérations de même taille.

Le coût de la gestion des déchets est exorbitante : 319 € la tonne dans l'agglo contre 241 € en France. Une SEM (Société d’Économie Mixte) a été créée pour prospecter hors de notre territoire et assurer l'alimentation en déchets... Son PDG s'appelle Jean-Pierre Gorges !

Mais les subventions aux associations ont baissé de 20 % en 2022 ainsi que l’aide aux sorties scolaires : moins 25 % d'aides de la ville.

L'encours de dette de la Ville s'élevait à 126 millions d'€ fin 2022. Une dette qui a doublé ces dix dernières années, 3 à 4 fois supérieure aux villes de même taille.

La dette de l'agglomération suit la même tendance. Sans compter les sociétés satellites de droit privé...

 

Tous ces sujets, et bien d'autres, seront abordés lors de la réunion de mi-mandat qu’organise Chartres Ecologie le 22 novembre à 20h15 dans l’ amphithéâtre du lycée Marceau, 2 Rue Pierre-Mendès-France à Chartres