Terrorisme en Israël, crime en Palestine
Edito du 10 octobre 2023
L’effroyable opération criminelle du Hamas, organisation politico-mafieuse islamiste, consistant à massacrer des civils notamment ceux présents à une rave-party, rappelle au monde entier que refuser de régler les problèmes géopolitiques de fond en y mettant un couvercle, n’aboutit qu’à plus de haines et plus de malheurs. La politique de l'indifférence et du pire n’est jamais une option sérieuse, elle retarde la solution des problèmes et n'apporte que des malheurs et des souffrances.
L’attaque ignoble du Hamas, groupe criminel qui s’est emparé de la bande de Gaza
Tout a été dit sur les circonstances de cette attaque, qui a profité de l’effondrement du système de sécurité israélien, conséquence de la crise politique du pays après la nomination de ministres fascisants par le Premier Ministre. Pour échapper aux poursuites judiciaires liés à des actes de corruption, il est prêt à tout les compromis avec l’Extrême-Droite et a mis en péril son propre pays nommant ministre de la sécurité intérieure Itamar Ben Gvir, d'extrême droite, incompétent notoire et incapable de gérer la sécurité d'un pays : on a vu le résultat.
Le Hamas n’existe (Rappel historique : il a été créé par le gouvernement israélien pour contrer Yasser Arafat, qui avait une ligne laïque, l’idée était de favoriser une organisation « religieuse » pour semer la zizanie, les apprentis sorciers n’avaient pas mesurer les conséquences de leur bétise) que par les financements de l’Iran et du Quatar (cet état « ami » de la France qui finance aussi les terroristes de l’Afrique sub-saharienne … et le PSG). Pour détruire le Hamas il faut donc d'abord agir sur ses sources de financements et d’approvisionnements, pas en massacrant les palestiniens innocents de la bande de Gaza.
Car les habitants de la bande de Gaza subissent, depuis 2007 la dictature du Hamas. Incapable de gérer ce territoire et de le développer, il a profité de l’aide étrangère pour y mettre en place une dictature impitoyable qui réprime sans pitié les palestiniens qui y sont les premières victimes du Hamas : tortures, éliminations physiques sont monnaie courante. Pas de presse libre, pas de syndicats et oppression continue des femmes et des minorités (ceux qui osent soutenir le Hamas soutiennent l'oppression du peuple palestinien !) . Même si une partie de la population, désemparée par l’attitude du gouvernement israélien le soutient, il n’en demeure pas moins qu’elle est pris en otage par le Hamas et instrumentalisé comme « bouclier humain ». Le premier ennemi de la Palestine, c'est le Hamas.
Y-a-t-il une solution ?
Depuis plus de 50 ans le conflit israélo-palestinien est latent avec des épisodes de violences, dont le dernier est en cours et provoquera des milliers de morts et des destructions sans pareilles. Pourtant la solution est connue de tous, elle est issue de négociations entre des représentants des deux parties – mais désavouées par les extrémistes des deux camps : deux états sur ce territoire, les frontières sont d’ores et déjà définies, même si quelques ajustements sont à faire.
Cette solution finira par s’imposer - un conflit ne peut durer des centaines d’années. Il se termine toujours, seules les victimes en payent le prix du sang pas les politiciens qui soufflent sur les braises. Elle dérange les extrémistes israéliens qui veulent chasser les palestiniens et coloniser leur territoire et les islamistes qui veulent anéantir les israéliens (ce qui est impossible ne serait-ce parce que Israël est un état nucléaire) par antisémitisme. Les deux extrémismes sont issus de visions religieuses dévoyées et fantasmées utilisées pour prendre le pouvoir et dominer et opprimer d'abord leurs peuples.
La communauté internationale, et surtout les USA et l’Europe, pourraient imposer cette solution, elle ne le fait pas, portant une responsabilité historique dans cette situation qui aurait pu être réglée depuis longtemps.
Les réactions des imbéciles inutiles
Cette situation a des conséquences en France, "des imbéciles inutiles" (la formule initiale, due à Lénine qui s’y connaissait en manipulation, était imbéciles utiles) soutiennent les extrémistes des deux camps au nom d’une vision déformée de la réalité politique.
Certains osent approuver les crimes du Hamas au nom de la résistance. Depuis quand le massacre de civils est un acte de résistance ? Fascinés par les images de violence, ils s’imaginent que l’assassinat, la haine, le massacre des innocents justifient la fin, en l’occurrence l’établissement d’un régime fascisant ayant une idéologie islamiste, c’est à dire utilisant l’emprise que procure la religion pour mieux exploiter les populations et opprimer les femmes – toujours les premières victimes. Partant quelques fois de la Gauche ils ont viré au Doriotisme (du nom de Doriot, ancien dirigeant du PC qui a crée les milices fascistes sous Pétain et promu le régime nazi). Disons le clairement : ceux qui font l’apologie du terrorisme doivent être condamnés, exclues de la fonction publique quand il y sont, et les organisations qui le promeuvent dissoutes.
D’autres, en France, font l’apologie de la politique extrémiste du gouvernement israélien. Plutôt que de soutenir la fabuleuse et magistrale lutte de la société civile israélienne, qui manifeste depuis des mois contre les atteintes aux libertés, ils se sont pressés lors de la visite à Paris de M. Smotrich, ministre des finances, un fasciste noire qui y a déclaré « « Il n’y a pas de Palestiniens, car il n’y a pas de peuple palestinien … Le peuple palestinien est une invention de moins de cent ans. Est-ce qu’ils ont une histoire, une culture ? Non, ils n’en ont pas. Il n’y a pas de Palestiniens, il y a juste des Arabes. ». Quelle honte de voir certains de nos concitoyens tomber aussi bas et soutenir les partis et colons extrémistes israéliens qui traitent les palestiniens d'animaux.
Il est facile sur les réseaux sociaux ou bien à l’abri dans la société française d’attiser la haine et le crime, de s'exciter en regardant couler le sang et les crimes des barbares qui passent en boucle dans des vidéos ignobles. Les mots tuent car des esprits faibles y sont sensibles. Agir contre la paix en France est aussi condamnable qu’agir sur place avec des armes. La seule attitude est de prôner inlassablement le bon sens, la paix, la négociation (mais pas avec les criminels) et la fraternité. Tout cela peut paraître futile, voire naïf, aujourd’hui, mais il n’y a pas d’autre solution et c'est comme ça que sa ce terminera, le plutôt étant le mieux pour éviter de nouvelles victimes.