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Le GIEC a dévoilé la synthèse de son 6ème rapport d'évaluation. Il fait le point sur les recherches menées sur le dérèglement climatique et propose des solutions afin de le contenir.

Les conclusions du 6ème rapport d’évaluation du GIEC ne sont pas de bonne augure. Malgré tout, même si l’espèce humaine n’a jamais autant émis de gaz à effet de serre ces 10 dernières années et que l’urgence climatique est réelle, des solutions sont encore envisageables, à condition que tout le monde y mette de la bonne volonté.

La synthèse du 6ème rapport d’évaluation du GIEC est parue le 20 mars 2023, et clôturant le 6ème cycle de recherches lancées par le GIEC en 2014.

Entre 2,5 et 3,5 °C à la fin du siècle

Avec les politiques actuelles, le réchauffement global de la planète pourrait atteindre des sommets affolants et osciller entre 2,5 et 3,5 °C à la fin du siècle. Ce chiffre, bien éloigné du seuil préconisé de 1,5 °C, a de quoi inquiéter, mais nous pouvons faire en sorte, même à notre petite échelle, d'atténuer nos émissions de gaz à effet de serre et de réduire notre impact sur la planète et de nous prémunir du pire.

Même notre santé mentale est impactée

Le rapport énumérer les effets du changement climatique, notamment l'augmentation continue de la température globale, l'accélération de la fonte des glaces, ou encore la fréquence accrue des catastrophes naturelles. Pour la première fois il envisage l'impact que cela peut avoir pour l'humain.

Selon les régions du monde, les populations sont de plus en plus vulnérables face à ces conséquences, en termes de santé, d'alimentation et d'accès à l'eau. La perte de moyens de subsistance due à l'augmentation des températures ou encore les traumatismes liés à des phénomènes météorologiques extrêmes pourraient notamment avoir de sérieuses conséquences sur notre équilibre mental.

9 gestes du quotidien pour réduire notre impact environnemental

L'effort collectif doit être guidé par des politiques fermes mises en place par les gouvernements et s’appliquant aux plus gros pollueurs, le GIEC propose tout de même plusieurs pistes à explorer, à notre échelle. Ces gestes à insérer dans notre quotidien permettraient de participer à l'effort global.

 

1 Limiter ses déplacements, que ce soit en voiture ou en avion (le secteur des transports représente 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre) :

→ Muter vers les voitures électriques. Il sera bientôt possible de trouver des véhicules électriques pour tous les goûts et tous les budgets.

→ Utiliser les transports en commun, si cela est possible (Pour les territoires ou le réseau de transports n'est pas encore assez développé mettre en place TAD – transport à la demande – et véhicule électrique partagé).

→ Ne pas prendre l’avion pour de courts trajets et privilégier le réseau ferroviaire.

 

2. Essayer de garder ses outils technologiques le plus longtemps possible et réduire leur impact environnemental :

→ Garder minimum son smartphone 4 ans, son ordinateur 8 ans, et 12 ans pour un écran.

 

3. Privilégier le “Made in France” dans tous les domaines, de l’alimentation à l’habillement :

→ Acheter moins et acheter mieux, en privilégiant des marques éco-responsables, française ou européenne pour limiter les transports et le coût écologique de l’acheminement.

→ Acheter de seconde main, dans des friperies ou sur des sites en ligne.

→ Garder au maximum ses affaires le plus longtemps possible, ce qui vous permettra d’acheter moins. En plus de limiter vos déchets, et vos émissions de CO2, cela fera aussi du bien à votre porte-monnaie.

 

4. Changer son alimentation :

→ Végétaliser son alimentation. Il est en effet primordial de diminuer sa consommation de viande, mais aussi celle de produits d'origine animale. Pour rendre la transition plus facile, vous pouvez par exemple commencer par diminuer ou arrêter la consommation de viande un jour par semaine, puis 2 jours par semaine, etc.

→ Pour vous aider dans ce changement, de nombreux comptes Instagram proposent des recettes et idées culinaires comme @nutriads_aix (une diététicienne originaire de Marseille), @pigut_vegan_cuisine qui donne de nombreux cours en ligne, ou encore @fitgreenmind, qui présente des recettes simples à faire chez soi.

 

5. Changer de banque :

→ Votre banque finance peut-être les énergies fossiles grâce à votre argent. Selon le 13ème rapport de Banking on Climate Chaos, les banques françaises ont permis de donner plus de 350 milliards de dollars aux énergies fossiles entre 2016 et 2021, et le rapport du GIEC met en avant qu’il faut tout faire pour limiter l’utilisation de ces énergies. Certaines banques écolos peuvent alors être privilégiées, comme Hélios, la Nef, ou encore le Crédit Coopératif.

 

6. Mieux utiliser nos énergies :

→ Vous pouvez avoir accès à des aides du gouvernement pour rénover l'isolation thermique ainsi que le système de chauffage de votre habitat. Cela vous permettra de chauffer moins, donc d’utiliser moins d'énergie, et par la même occasion de faire des économies.

 

7. Réaliser des actions collectives pour peser beaucoup plus dans la balance écologique :

→ Une piste d’actions concrète est de se renseigner sur les collectifs militants autour de chez vous ou les causes qui vous parlent et qui ont sûrement besoin d’aide. Dans le 28, luttons contre l’A154 et le tout-camion lié aux implantations d’entrepôts, empêchons l’artificialisation des sols.

→ Programmer des vacances éco-volontaires comme le tourisme participatif pour préserver l’environnement et la biodiversité.

 

8. Organiser des actions écolos entre amis :

→ Organiser des collectes de fonds pour les collectifs locaux, en proposant des boissons ou de la nourriture à prix libre.

→ Écrire des tracts pour sensibiliser à des thématiques écologistes et les distribuer. Le collectif Youth for Climate en a déjà crée pour faciliter les actions.

→ Développer les marchés de producteurs et les ventes directes (AMAP...)

 

9. S'éduquer :

→ Le site Infokiosques.net regorge de brochures pour s’éduquer sur le sujet de l’écologie, que vous pouvez partager autour de vous pour sensibiliser votre entourage.

→ Il existe également des podcasts, tels que Le Climat en questions, Sismique ou encore Basilic, qui vous aideront à mieux appréhender ces nouvelles connaissances.

 

La perfection écologique n’existe pas. Même si les choix individuels permettent d’aider à freiner le réchauffement, le plus gros du travail doit être effectué par nos politiques, en mettant en place des infrastructures et des cheminements afin de faciliter et inciter les citoyens à changer leur mode de vie.