480 m² pour une puissance de 100 kWc : Vieuvicq dispose désormais d’une ombrière dotée de 253 modules photovoltaïques qui produit l’équivalent de la consommation de 50 habitants (soit 10 % de la population). Selon son maire, Philippe Morelle : « Il ne faut pas louper le train en marche, c’est une nécessité de produire de l’énergie renouvelable, qui plus est sur notre territoire ». Il avait déjà équipé sa commune de lampadaires solaires dès 2017.
Le projet a coûté 193.000 € dont 150.000 € ont été apportés par Val de Loire – Solaire. Vieuvicq a également pu bénéficier du soutien de l’État, du Département d’Eure-et-Loir et du syndicat Énergie Eure-et-Loir qui propose ce type d'installation à toutes les communes.
Pour mieux l’intégrer au paysage, le village a décidé d’habiller trois côtés de la structure d’un bardage bois (coût : 20.000 euros) ce qui en fait un bâtiment multiservice. Les enfants de l’école font du sport en dessous. Cet été, des séances de cinéma en plein air sont prévues de même qu'un marché.
L'objectif de la commune est de produire autant d’énergie renouvelable que de consommations à l’horizon 2050. Comme quoi en Eure et Loi quand ont veut, on peut !
6 avril 2024 : à Amilly, l'entreprise Poullard recycle des terres excavées et des bétons de démolition
Au terme de plusieurs années de recherches et d'essais menés avec le Centre d'études et de recherches de l'industrie du béton (Cerib, Epernon), la société Poullard développe un procédé permettant, à partir de terres excavées et de bétons de démolition tout-venant, de produire des sables et des gravillons utilisables dans la production de nouveaux bétons, sans limites d'incorporation. Et même à 100 % de recyclage, avec des tenues dans le temps aussi bonnes qu'avec des matériaux de carrière, voire meilleures qu'avec du calcaire.
La plateforme d'Amilly réceptionne des terres de terrassement et des bétons de démolition à partir desquels sont produits du sable et des gravillons destinés à la fabrication de nouveaux bétons.
Le procédé mis au point et breveté, une première installation voit le jour en 2015 à Poisvilliers, au nord de Chartres, avec une entrée en production début 2016. Le site monte en puissance : en 2023, 30 000 tonnes de matériaux lavés, l’objectif 80 000 tonnes en 2024. Le procédé est rentable à partir de 60 000 tonnes de matériaux lavés par an. 9 millions d'euros ont été investi dans ce nouveau site.
Le site accueille un bâtiment couvert de 1 400 m2 de panneaux photovoltaïques, qui couvrent 30 à 40 % des besoins énergétiques de l'installation.
En Eure et Loir, la transition écologique est aussi en marche dans le béton !
Selon une étude de l'association Intercommunalités de France, un litre d'eau sur cinq est perdu à cause de fuites sur le réseau. Parmi les communes qui perdent le plus d'eau, celle de Saulnières, dans l'Eure-et-Loir, où 7 litres d'eau sur 10 sont perdus en raison de fuites. La commune dépend de l'agglomération de Dreux
Christian Albert, le maire de Saulnières, assure qu’il tente de repérer ces fuites depuis des années mais rien n’y fait. "Moi ça me tourmente beaucoup, on a fait des recherches de fuites il y a deux ans, mais notre rendement d’eau potable lui ne s’améliore pas."
La rénovation complète du réseau d’eau potable est une compétence de l'agglomération du pays de Dreux. Rien que pour l'agglomération il faudrait investir 50 millions d’euros, le prix d'années de laisser-faire.
Lors de son Assemblée Générale, l'association a fait le point sur ses actions : recours, communiqués de presse, synthèses, lettre aux parlementaires, manifestations etc. les actions ne manquent pas afin de se lever contre le projet autoroutier !
Elle a adressée une lettre au nouveau ministre des transports Patrice Vergriete (le précédent s'était engagé à revoir les projets d'autoroute, son successeur tiendra-t-il cette promesse ?). L'A154 se sont 600 hectares de terres agricoles sacrifiées, 90 hectares de de surface boisées et de biodiversités, trois viaducs de 619 m dont l'un passe au-dessus de la voie verte de l'Eure entre le Gorget et Saint-Prest, à Gasville-Oisème, le tracé passe au ras des habitations... La demande de l'association et de ses nombreux partisans : finir la RN 154 à 2x2 voies et que le principe de l'autoroute soit annulé.
L'association demande également la réouverture de la ligne SNCF Chartres –Orléans puis Orléans – Rouen.