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À Bakou le12 novembre lors de la COP29 sur le climat, Antonio Guterres (secrétaire général ONU) est revenu sur une année marquée par de nombreuses catastrophes naturelles et a plaidé pour qu'un accord soit trouvé afin d'aider les pays en développement.

Extraits de l'intervention d'Antonio Guterres

"Les jours les plus chauds ont été enregistrés, les mois les plus chauds ont été enregistrés... Cette année sera très certainement la plus chaude depuis le début des relevés"

"Des familles ont fui pour survivre avant qu'un nouvel ouragan frappe, la biodiversité a été détruite (...) des inondations ont détruit des communautés, des enfants ont faim après que des champs aient été ravagés"

"Toutes ces catastrophes naturelles - et bien d'autres encore - sont amplifiées par le changement climatique d'origine humaine. Et aucun pays n'est épargné"

Dans son discours, Antonio Guterres a également demandé aux près de 200 pays participant à la COP29 de trouver un compromis sur l'aide financière que les pays développés doivent verser aux pays plus pauvres, à l'issue des deux semaines de conférence.

"Les pays en développement ne doivent pas partir de Bakou les mains vides. Un accord est essentiel"..."Le monde doit payer, sinon l'humanité en paiera le prix."

Pays riches comme pauvres ont été touchés par des catastrophes naturelles ces douze derniers mois, les plus mortelles ces dernières semaines étant les violentes inondations en Espagne et le passage de l'ouragan Héléne dans le sud-est des États-Unis, moins grave – sur le plan humain - l'Eure et Loir a été fortement touché en octobre.

La facture mondiale des dégâts due dérèglement climatique est estimée entre 290 et 580 milliards de dollars par an d'ici à 2030, et plus encore à l'avenir.

La COP de la honte

Le président de l'Azerbaïdjan et hôte de la COP29 vante le pétrole et le gaz, et profite de la présence des délégations étrangères pour essayer de les vendre. Après la COP de Dubaï, c'est la deuxième COP confiée à des pays pétroliers qui sabotent les objectifs climatiques.

Avec succès car selon le dernier bilan du Global Carbon Project, réalisé par une équipe internationale de plus de 120 scientifiques, 2024 est en passe de devenir l’année au cours de laquelle ont été brûlés le plus de charbon, de pétrole et de gaz sur Terre.

L’étude, publiée dans la revue Earth System Science Data mercredi 13 novembre, prévoit que les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) liées à la production et à la consommation d’énergie fossile, atteindront 37,4 milliards de tonnes fin décembre, soit une augmentation de 0,8 % par rapport à 2023. C’est bien moins que les dynamiques enregistrées au début du siècle (+2,8 % en moyenne annuellement entre 2000 et 2009), mais c’est un rythme de hausse quasi identique à ce qui a été enregistré lors de la dernière décennie (+0,9 % en moyenne chaque année sur la période 2010-2019).

 

Si le système des COP est à bout de souffle, peut être qu'il faut en changer et ne réunir que les pays décidés à lutter contre le changement climatique, et qu'ils imposent aux autres une taxe à l'importation sur les produits provenant des pays délinquants