Notre écrivain eurélien, Philippe Lipchitz, publie coup sur coup deux nouveaux livres : Senonches comme je l'ai rêvé et Le récital interdit dans les bonnes librairies du département.

Senonches comme je l'ai rêvé

Jamais Philippe Lipchitz n’était allé si loin dans ses « Vagabondages ». Mais comme toujours à partir de faits parfaitement authentiques.

Par exemple, un projet d’exploitation d’eaux thermales a bel et bien été envisagé.

Par exemple, il a bien existé au seizième siècle une principauté de Senonches.

Par exemple, un écrivain qui fut après-guerre président de l’Académie Goncourt a bel et bien vécu rue de la Framboisière rebaptisée aujourd’hui rue Lucien Descaves.

Son imagination semble s’être enflammée pour nous promener dans les rues d’une ville de cure, dans cette splendide forêt, sur les pas de l’illustre écrivain.

En guise de bonus, si l’on peut dire, un guide touristique de la Principauté comme vous ne risquez pas de trouver dans les offices de tourisme.

Le récital interdit

Si le régime soviétique offrait à ses artistes de nombreux privilèges, faisant d'eux des membres à part entière de la Nomenklatura, c'était au prix d'une obéissance aveugle au diktat du réalisme socialiste érigé en art officiel.

Que de renoncements, d'autocritiques, sous peine de perdre ces privilèges, ou plus. Pour ce qui est des compositeurs, apparemment pas de condamnés à mort, mais pour un certain nombre prison, Sibérie puis internements psychiatriques.

Ce sont ces destins, pour certains brisés, que nous suivrons. Comme des romans.

En préambule, nous pénètrerons dans le bureau calfeutré d'un officier du NKVD embauchant, à son insu, un écrivain pour travailler à la fabrication de preuves dans un de ces tristement célèbres procès staliniens.