Dernière Vidéo : le timelapse de la construction de la déchetterie de Saulnières ICI

Première rencontre du projet E&L2036 le samedi 6 juillet 14h30 Inscription et information via mail à contact@ecologie28.fr

 

Selon les prévisions climatiques du Met Office britannique, 2023 pourrait être l’une des années chaudes jamais enregistrées. D’après leurs estimations, pour la Grande Bretagne, les températures de l’année prochaine devraient être, en moyenne, supérieures de 1,2 °C par rapport à celles antérieures au réchauffement climatique, mesurées sur la période 1850-1900.

 Une année potentiellement plus chaude que 2022

« Avec l’augmentation de fond des émissions mondiales de gaz à effet de serre qui se poursuit rapidement, il est probable que l’année prochaine soit une autre année remarquable », a mis en avant le professeur Adam Scaife, responsable des prévisions à long terme au Met Office. Au total, si ces prévisions se révélaient justes, 2023 serait la dixième année consécutive où les températures sont supérieures d’un degré par rapport à celles mesurées lors de l’époque préindustrielle.

2023 pourrait par ailleurs être l’année la plus chaude depuis plusieurs années. En effet, depuis 2020, le phénomène climatique La Niña avait entraîné un refroidissement des eaux équatoriales de surface dans le Pacifique tropical. Mais, selon le modèle climatique du Met Office britannique, cette anomalie thermique devrait prendre fin en 2023, ce qui devrait relever les températures mondiales en moyenne.

 

2023 proche du record

 L’année prochaine devrait toutefois ne pas battre 2016, l’année la plus chaude jamais enregistrée. Cette année-là, les températures étaient plus hautes en moyenne de 1,3 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ces fortes températures avaient notamment été causées par l’épisode El Niño dans le Pacifique, un courant océanique chaud qui se répète tous les quatre ans.

 Pour rappel, le Met Office britannique avait annoncé pour 2022 des températures supérieures entre 0,97 °C et 1,21 °C par rapport à l’époque préindustrielle, avec une moyenne estimée à 1,09 °C. De janvier à octobre, les températures enregistrées étaient finalement plus hautes, en moyenne, de 1,16 °C par rapport à cette période (en moyenne mondiale, l'Europe et particulièrement la France dépasse la moyenne).

 

Un début 2023 dans la continuité de 2022

Une fin d'année 2022 remarquable, un début d'année 2023 tout aussi étonnant si on était avant le dérèglement climatique, mais maintenant ça devient banal. La France a été touchée au cours des derniers jours par des températures étonnamment élevées avec des records de douceur à la clef pour cette période de l'année avec des maximales enregistrées parfois plus de 10 degrés supérieures aux normales de saison. C'est toute l'Europe qui a été touchée par cette vague de douceur avec de nombreux records de douceur dans de nombreux pays européens.

 

Il faut s’attendre à une année 2023 dans la continuité de 2022, peut être avec, espérons le, un rechargement des nappes phréatiques. Pour le reste températures et orages extrêmes seront au rendez-vous. Plus que jamais il faut lutter contre les causes humaines du dérèglement climatiques (notamment l’urbanisme sans contrôle, les projets fous de destructions des zones naturelles, d’autoroutes, de parking, de zones logistiques …) mais aussi se préparer à lutter contre les situations extrêmes (plus de matériels pour les pompiers, système d’alerte, préparation de la population…). On s’y met ?