Les agressions contre les élus, et les agents des services publics, se multiplient depuis quelques années. Avec la tentative d'incendie du domicile du maire de Lhay les Roses, après celui du domicile de Yannick Morez maire de Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique, c'est une nouvelle étape qui est franchie : on passe de l'engueulade classique au quasi terrorisme.
Les agressions contre les élus se multiplient témoignant d'une manque de respect de l'autorité républicaine. Un maire tué alors qu'il empêchait un déversements de déchets sauvages, des agressions verbales et physiques et maintenant du quasi terrorisme en Bretagne comme en Ile de France. Les agressions viennent de tout bord : ultra droite, ultra gauche mais surtout ultra c...
Les enquêtes doivent être mener avec tous les moyens nécessaires pour arrêter les auteurs de ces agressions, les mettre réellement en prison (pas de bracelet électronique pour les agresseurs d'élus). et la justice doit passer. Le seul moyen de rétablir le respect, outre l'éducation, c'est l'exemplarité des peines : une agression contre un élu ou un agent du service public, c'est une agression contre la République.
Les élus sont le terroir de la République, les citoyens doivent les respecter (quitte à les vider lors des élections s'ils en sont mécontents) et les mouvements politiques et citoyens les soutenir face aux agressions, quelque soit leur couleur politique.
Rétablir la confiance dans le politique
Le dialogue, le participatif est un moyen d'éviter de creuser le fossé entre les élus et les habitants, particulièrement dans les villes. Il est du devoir des élus d'interroger la population, la consulter, l'associer pour désamorcer les tensions.
Rétablir la confiance dans le politique passe, au delà du dialogue, par la prise en compte des sentiments et desiderata des citoyens. On ne peut passer une réforme (plutôt une déforme) en force et s'étonner que la violence se répande dans la société comme un moyen de résolution des problèmes. On ne peut faire de l'intervention policière le baba du débat politique.
Rétablir la confiance dans la police
Depuis les attentats du Bataclan, où la quasi unanimité des citoyens soutenaient et applaudissaient la police, le climat s'est détérioré. L'utilisation abusive par le politique y est pour quelque chose, mais surtout mes méthodes n'ont pas évolué : contrôle au faciès, présente pesante visant une catégorie de la population. En même temps la Police demeure parfois le seul service public dans les territoires désertés et qui intervient pour protéger les citoyens mais ses consignes et modalités d'intervention doivent impérativement évoluer (en commençant par le port d'une caméra lors d'intervention). Les politiques et pseudo syndicats de police qui jettent de l'huile sur le feu sont des irresponsables crétins.
Des émeutiers suicidaires
Les émeutes de ces derniers jours ont été marquées par de nombreux saccages de magasins, écoles, mairies, médiathèques, pénalisant pour des mois voire des années les habitants des quartiers déjà mal desservis. Les habitants ont aussi perdu des centaines de véhicules, sans avoir les moyens d'en acheter d'autres. Ils sont les principales victimes de la folie collective qui s'est emparé d'une minorité de jeunes, dont 1/3 de mineurs : les émeutiers doivent être identifier et réellement condamnés mais surtout rééduqués (voire éduquer pour certains). Si le passage par la cases prison est utile, la rééducation n'est pas prévu par l'Etat. Pourtant c'est le moyen de prévenir d'éventuelles récidives et de mieux responsabiliser les plus jeunes, dont les parents ont une grande part de responsabilité en les laissant sortir les soirs d'émeutes. Peut être faut-il aussi rééduquer certains parents.