Quelques évènements euréliens fin juin et début juillet

 

- 27 juin création d'une association de soutien aux victimes des pesticides en Eure et Loir :  18H-  SALLE MANDELLA  -  BFIRME BUSINESS CENTER 50 RUE CHANZY 28000 CHARTRES

Voir en fin de page le texte d'appel

 

- Réunions publiques sur le risque d'inondations pour La Drouette, La Voise, l'Eure Aval contact Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Mardi 1° juillet à PIERRES salle de la mairie, 20h30

Jeudi 3 juillet à HANCHES sous la Halle, 20h30

Les travaux de la déviation de Nogent le Roi ont repris après 10 ans d’interruption. Si nous ne remettons pas en cause le besoin de soulager les communes de Nogent le Roi et du centre de Coulombs du passage des véhicules lourds, nous constatons la non prise en compte de la situation particulière de cette portion de l’Eure aval entre Maintenon et Coulombs représentant un secteur très sensible aux phénomènes de crues pouvant impacter ses nombreux riverains.

En effet, il est programmé un viaduc sur un tiers du fond de la vallée, les deux autres tiers ne sont que des talus de remblais ( N°1 ) qui viennent bloquer la zone de débordement que confirme le plan officiel de prévention des risques d’inondations. Ce plan révèle que le niveau d’aléa est catalogué comme fort. Il représente la possibilité d’une crue d’une hauteur d’eau de 1 à 2m donc d’un danger létal. En cas de crue conséquente l’étalement des eaux freinées par ces talus se déportera vers les riverains.

Il se rajoute que les deux affluents qui déboulent dans cette portion de l’Eure aval dés Maintenon et à Villiers le Morhier connaissent désormais des hauteurs de crues et de débits remettant en cause les niveaux de références historiques. Ce qui laisse présager un nouveau danger, "le cumul des crues qui seront confrontées à ces talus installés sur près des deux tiers du fond de la vallée".

Le flux à la confluence de la Drouette avec l’Eure se retrouvera freinée et augmentera ses débordements sur son propre parcours, la Voise idem.

Nous dénonçons les inconséquences de la mise en oeuvre de ces talutages et mettons en cause l’étude environnementale. Celle ci n’a pas su se montrer préventive par rapport à l’évolution en cours déjà constatée par deux fois sur nos affluents , la Drouette et la Voise, en 2016 et dernièrement en 2024. Il se rajoute les craintes très récentes des crues au sud de Chartres qui pourront bien atteindre notre secteur. Ces talus sont donc d’une inconséquence coupable et le comble est qu’une autorisation d’endiguement ( N°2 ) pour protéger les riverains de Lormaye et de Nogent vient doubler les effets de frein de ces talus et participer à l’aggravation des hauteurs de crue. Mais pour ceux qui sont en avant de ces travaux dans cette portion de l’Eure aval jusqu’à Maintenon, mais aussi pour ceux des deux affluents, propices aux cumuls des débordements, rien n’est prévu pour cette population de plus d’un millier d’habitants !

Nous ouvrirons un cahier de vos doléances, n’hésitez pas à nous ramener vos témoignages, un texte, une photo marquante…

L’évolution climatique en cours nous incite à agir !

 

 

- Vendredi 4 juillet, 18h à Nogent-le-Rotrou 

Répétition publique :"Liberté, Égalité, Et cetera" (Mathieu Barbances)

La Maison Partagée 26 Rue du Tertre à Nogent-le-Rotrou

Où va la démocratie ? L'homme fort reprend du galon un peu partout sur la planète avec son arrogance et ses propos qui divisent.

Alors que faire ? La solution n’est-elle pas devant nos yeux, sur les frontons de nos écoles et de nos mairies ?

Avec cette nouvelle création, nous voulons souffler sur les braises de ces trois jolis mots, qui sonnent parfois creux, pour qu'ils résonnent et nous inspirent encore.

Liberté, égalité, fraternité !

 

 

Quel est le constat fait par « Pesticides en Question 28 » en ce début 2025 ?

- La grande majorité des paysans emploie des substances chimiques qui pour eux sont des moyens de défense des cultures. En les utilisant, ils prennent des risques pour leur santé, pour celle des riverains, l’ensemble de la biodiversité et pour la qualité de l’alimentation, de l’air et de l’eau.

- Une autre partie des paysans a non seulement pris conscience de la dangerosité de l’utilisation des biocides, mais en pratiquant l’agrobiologie ou des techniques plus respectueuses de l’environnement et du consommateur, ils démontrent à l’ensemble des professionnels agricoles que des alternatives existent à l’emploi des produits chimiques. Malheureusement, ces paysans les plus vertueux font en ce moment face à de grandes difficultés, du fait de leur faible prise en considération par la sphère politique.

- Les fabricants de pesticides, les coopératives agricoles et les négoces entreprennent un lobbying énorme sur l’État, les syndicats majoritaires, les chambres d’agricultures pour imposer leur intérêts capitalistiques.

- Les conséquences de cette politique (ou absence de vrai politique) est sans appel pour le bien commun et la société civile: même si le secteur agricole n’est pas le seul responsable, la biodiversité accuse un fort recul, les captages d’eau potable sont de plus en plus difficiles à réaliser du fait de leurs contaminations progressives et des pesticides sont retrouvés dans l’alimentation qui sont susceptibles de générer des maladies dans la population.

- De plus en plus de paysans sont victimes de maladies reconnues d’origine professionnelle, des riverains de parcelles sont eux aussi atteints par ces mêmes maladies et l’ensemble de la population rurale est menacée. Les chercheurs de l’Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale) ont publié en 2021 la synthèse issue des travaux du groupe d’experts réunis par leur institut. Ces études confirment la présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélomes multiples, cancers de la prostate, maladies de Parkinson, troubles cognitifs, bronchopneumopathies chroniques obstructive et bronchites chroniques.

Objectifs du « Collectif de Soutien aux Victimes de Pesticides » en Eure et Loir

Des solutions sont à trouver à la fois pour les paysans et les citoyens.

1- Soutenir les victimes professionnelles des pesticides Trop de paysans ont déjà été emportés dans le silence  et trop sont malades aujourd’hui. Nous n’oublions pas les victimes salariées du secteur agricole et para-agricole. Pourtant cette invisibilité est scandaleuse en Eure et loir et aucune information de leurs droits à une reconnaissance en maladie professionnelle et au versement d’une rente ne leur est dispensée. Transformer le monde agricole ne se fera pas sans accompagner les victimes dans la conquête de leurs droits et en aidant la société à comprendre la cause de leurs maladies.

2- Soutenir les riverains des parcelles traitées Des riverains retrouvent leurs bordures de propriété souillées. Certains sont obligés de renoncer à leur culture potagère. Des atteintes précoces du cancer concernent de plus en plus d’enfants du fait d’une législation trop laxiste concernant les distances de sécurité, entre autre. Ces enfants malades ou ces adultes n’ont pas la reconnaissance de l’origine de leur intoxication, et n’ont pas de compensation financière. Nous n’oublions pas les autres professionnels travaillant avec ou à proximité des traitements.

3- Être solidaire avec les victimes alimentaires Nous pouvons tous observer l’augmentation des cancers et autres maladies dont l’origine est non seulement l’alimentation et l’eau que nous buvons , mais aussi l’air que nous respirons Quelle est la logique pour l’État de ne traiter que les conséquences de ces empoisonnements sans chercher à en supprimer les causes  par une réduction drastique des pesticides ?

4- Soutenir l’agrobiologie Parce que le courage et les pratiques de ces paysans montre à la Société Civile et à l’État la voie à suivre pour supprimer un ensemble de problèmes, nous voulons les soutenir quand ils nous font appel. Nous encourageons les consommateurs à les retrouver dans les Amaps, sur les marchés et les magasins de proximité. 100 % de l’alimentation qui rentre dans les cantines scolaires et professionnelles doit être bio !

5- Coopérer avec d’autres acteurs de la Société Civile Rappelons tout d’abord que notre collectif s’est créé sur la proposition du « Comité de l’Amitié franco-vietnamienne » dans le but de soutenir Tran To Nga dans son action juridique face à Monsanto-Bayer pour que les droits des victimes vietnamiennes de l’agent orange soient reconnus.

Notre collectif doit son évolution actuelle à l’aide du « Collectif de Soutien aux Victimes de Pesticides de l’Ouest » dont le travail réalisé a extrait plus de 210 victimes du « ghetto de l’Invisibilité » en Bretagne et Pays de Loire. Nous travaillons avec la « Fédération Environnement Eure et Loir » sur les problématiques de l’eau, et lorsque nous le pouvons, nous nous associons à d’autres organisations en vue créer des rapports de force dans la défense du Bien Commun. La participation à des groupes de travail est l’un des moyens que nous mettons à disposition des adhérents pour commencer à répondre à tous ces objectifs.

RETENEZ LE WE des 14&15 SEPTEMBRE

Quelque part en Eure et Loir .....