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Le réchauffement climatique provoque des effets secondaires importants dans le cerveau humain, entraînant une perte de repère et une amnésie politique comme l'oublie des grands principes philosophiques qui structurent le progressisme et la République.

Un exemple parmi d'autres : les dirigeants de LFI et de EELV se doguent à la religion, oubliant les leçons de Karl : "la religion est l'opium du peuple".

En Russie les prêtes orthodoxes bénissent les chars et les soldats qui vont en Ukraine pour soutenir les délires impérialistes de Poutine. Aimez vous les uns les autres disait le Christ, les pseudos chrétiens orthodoxes l'ont renié ... comme Judas.

Aux USA les fondamentalistes chrétiens prêchent les armes à la main et veulent empêcher les femmes de vivre libre. Faisant du dollar leur Dieu, ils illustrent la parabole du veau d'or : eux aussi ont oublié les leçons chrétiennes.

En Iran une bande de criminels utilisent la religion pour massacrer et opprimer le peuple iranien à commencer, comme d'habitude, par les femmes. A noter qu'ils étaient au début de leur prise de pouvoir soutenus par la gauche iranienne, dont il ne reste plus que des os dans les cimetières.

Au Pakistan, en Turquie, en Egypte, en Arabie Saoudite comme dans tous les pays qui se réclament de l'islam, la religion sert aux puissants pour mieux accroitre leurs pouvoirs et leurs revenus, elle est réellement l'opium du peuple pour faire oublier les conditions misérables des populations.

Au Liban la sainte alliance des maronites (chrétiens), chïtes et sunnites à part voler les libanais et les réduire à une niveau de vie misérable, s'est mise d'accord pour interdire Barbie (comme le gouvernement algérien) et lancer la chasse aux homosexuels.

En Israël, les juifs orthodoxes détruisent leur nation, poursuivent les immigrés et soutiennent le premier ministre le plus corrompu de l'histoire de ce pays.

Dans ce contexte où le religion, dans son aspect temporel, est partout un instrument d'oppression et au service des dictatures, ou elle couvre les détournements et la corruption, quelques politiciens français, qui ont abandonné les idées de gauche et du progressisme, dont ils se réclament mécaniquement sans les comprendre, au profit du buzz sur les réseaux sociaux, se font les apôtres du fanatisme religieux qui veut imposer son mode de vie aux jeunes issus de l'immigration. Plutôt que de les aider à se libérer, rôle éminent et fondamental des progressistes depuis la révolution française, ils se font les complices de l'asservissement de ces populations.

Heureusement les électeurs et les sympathisants sont plus honnêtes et n'abandonnent pas les idéaux qui sont l'honneur du progressisme : plus de 79% des électeurs écolos sont contre le port de signe religieux à l'école, 73 des sympathisants PS et 58% des sympathisants LFI.

Il serait temps que Karl se réveille et vienne donner un grand coup de pied dans la fourmilière des politiciens qui trahissent les idéaux du progressisme, ou que les militants de ces partis le fassent à sa place. Mais en sont-ils capables ?

Il est normal que l'on n'accepte pas des vêtements trop marqués à l'école : pas de tenue de chevalier Jedi, ni du moyen âge, ni de pagne polynésien, pas d'abaya non plus.

Il est à noter que la célèbre phrase de Karl Marx "la religion est l'opium du peuple" s'applique aux aspects temporels des religions, qui sont dus à des hommes qui les ont inventé pour établir leur emprise sur le peuple. Pour les aspects spirituels, ou d'ailleurs les penseurs des différentes religions se rejoignent, c'est à dire les questions existentielles (qui sommes nous, d'où venons nous ? d'où provient la conscience ...), elles ont toute légitimité au même titre que les philosophes.

Note sur la citation de Karl Marx

 Marx envisageait le rôle de la religion de la manière suivante. Elle constituait une illusion qui incitait les dominés à accepter leur sort, et donc à conforter le pouvoir des dominants. Au lieu de considérer les injustices et les inégalités comme liées à un système social profitant aux dominants, système créé par des hommes et que par conséquent d’autres hommes pourraient un jour changer, les défenseurs dela religion identifiaient ce système à l’Ordre divin. La créature ne pouvait légitimement transformer un système établi par le Créateur. La religion faisait en sorte que l’homme accepte sa condition et ne se révolte pas contre ses oppresseurs véritables : s’il était là où il était soutier de la société c’était parce que Dieu en avait disposé ainsi : les voies de la Providence sont, rappelons-le, insondables.
Marx en concluait que la religion était l’ « opium du peuple », c’est-à-dire une sorte de drogue, un paradis artificiel empêchant l’individu de se tourner vers les véritables responsables de l’injustice sociale. Elle détournait en réalité la révolte de l’individu opprimé contre sa condition en lui proposant le salut après la mort, dans l’ « autre monde ».

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