Dernière Vidéo : le timelapse de la construction de la déchetterie de Saulnières ICI

La première rencontre du projet E&L2036 est reportée à septembre 2024, suite aux élections législatives 

Inscription et information via mail à contact@ecologie28.fr

Comme chaque mois, le service européen sur le changement climatique Copernicus fournit les données sur les températures moyennes globales.

Depuis l’été 2023, l’analyse se répète : les mois les plus chauds jamais observés se succèdent. Novembre 2023 n’échappe pas à cette série. Encore une fois un record, celui du mois de novembre le plus chaud (globalement).

1,75° de plus en novembre 2023 qu'entre 1850 et 1900

La température moyenne de l’air en surface a été de 14,22° C, soit 0,85 ° C au-dessus de la moyenne d’un mois de novembre au cours de la période comprise entre 1991 et 2020. Et si l’on compare la moyenne de ce mois écoulé à celle d’un mois de novembre plus ancien, durant la période préindustrielle (1850-1900), on observe que novembre 2023 dépasse cette dernière de 1,75 ° C.

Jusqu’ici, le record précédent pour un mois de novembre remontait à 2020, il est battu de 0,32° C cette année. La température moyenne à la surface de l'eau de mer a également atteint un record, avec 0,25° C de plus que le dernier novembre le plus chaud en mer, à savoir en 2015.

L’automne boréal, qui correspond dans l’hémisphère nord à la période comprise entre le 1er septembre et le 30 novembre, a également été le plus chaud jamais observé, avec une température moyenne de 15,30 ° C, soit 0,88° C au-dessus de la moyenne. En Europe, la moyenne de ce trimestre écoulé a été de 10,96 °C, soit 1,43 ° au-dessus de la moyenne. Ce n’est pas un record absolu mais le 2e automne le plus chaud, le précédent étant en 2020.

L’année 2023 a connu six mois et deux saisons records. Les températures mondiales extraordinaires du mois de novembre, dont deux jours plus chauds de plus de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, signifient que 2023 est l’année la plus chaude de l’histoire.

Samantha Burgess, directrice adjointe du service Copernicus est déjà formelle à propos de l’ensemble de l’année presque écoulée : la plus chaude de l’histoire, d’après les mesures.