Dans la foulée de l'année 2023, le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde, avec une vague de chaleur en Amérique du Sud, qui a provoqué des températures record, des méga-feux en Colombie et au Chili, des dizaines de morts dans la région de Valparaiso (Chili).
Pour la première fois, depuis que nous avons des statistiques, la planète a enregistré sur douze mois successifs des températures au-dessus de 1,5 °C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle. De février 2023 à janvier 2024, la température mondiale de l’air à la surface du monde a été de 1,52 °C. Nous sommes à la limite des 1,5 °C fixée à Paris (2015), certes il faudrait que cette limite soit dépassée de façon stable sur plusieurs années pour estimer que cette limite est définitivement dépassée. Le climat actuel a accumulé + 1,2 °C par rapport à 1850-1900. Selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), le seuil de 1,5 °C a une probabilité de 50% d’être atteint en dès les années 2030-2035.
Selon les experts, c’est donc un signal très important et désastreux, une alerte pour dire à l’humanité que nous nous rapprochons plus vite que prévu de la limite de 1,5 degré.
Le mois de janvier 2024 a été marqué par une vague de chaleur en Amérique du Sud, mais aussi en Espagne (jusqu'à 30° en Andalousie) et en France où la neige a fuit les stations de ski.
La surface des océans a atteint en janvier 20,97 °C de température moyenne. La deuxième plus forte température là plus chaude (record d’août 2023 - 20,98 °C).
Seule une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre permettrait d’arrêter l’augmentation des températures mondiales. A chacun d'agir, à chaque pays de se mobiliser, malheureusement on n'en prend pas le chemin en France avec un gouvernement toujours plus climatoseptique pour qui l'écologie n'est qu'une préoccupation de second rang.