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Vendredi 17 janvier, le Sénat a voté un amendement défendu par le sénateur Laurent Duplomb (LR, forcement !), qui supprime les crédits affectés à l' Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, créée en 2001.

Fidèle à son Premier Ministre, qui a ignoré complètement l’écologie lors de son discours devant l’Assemblée Nationale, la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a accueilli ce vote avec bienveillance.

Les acteurs de la filière choqués par ce abandon du bio

Les acteurs de la filière, soutiennent cette cette plateforme nationale chargée de la promotion et du développement du bio. Par exemple dans la région Centre-Val de Loire, l'association Bio Centre (association interprofessionnelle créée en 2007, qui regroupe et représente les acteurs de la filière agricole biologique) s’opposent à la suppression de l'Agence bio ».

Cette décision prise contre l'avis de l'ensemble du secteur, allant des agriculteurs bio jusqu'aux distributeurs de produits bio, en passant par les coopératives, et les transformateurs met en danger une filière qui rencontre des difficultés importantes ces derniers moins.

Pour l'Agence bio, « ces économies de bouts de chandelle » ( moins de 2,5 millions d'Euros/an)conduisent à « mettre fin au seul lieu d'expression et de concertation national de l'ensemble de la filière en décapitant sa gouvernance qui permet aujourd’hui une harmonisation des actions de la filière et une meilleure efficacité et optimisation des moyens. »

Une mise en danger de la filière

Un communiqué publié par Bio Centre est cosigné par plusieurs autres associations régionales, en Bretagne, Pays de la Loire, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Hauts-de-France et Nouvelle Aquitaine affirment leur opposition à ce nouveau coup dur porté à l’agriculture paysanne. Il est vrai que ses initiateurs veulent faire place nette pour favoriser les produits du Mercosur/

« Comment peut-on valider la suppression de l’Agence Bio ?  » interrogent-ils. C’est la question que tous les responsables des filières bio dans les territoires se posent depuis hier matin. Alors que le secteur traverse une crise difficile, c’est un signal négatif envoyé à ces femmes et ces hommes qui font le choix de l’exigence en produisant, transformant, distribuant des produits bio.

Le Président de la Fédération nationale d’agriculture biologique, Philippe Camburet, a été reçu par la Ministre après le vote. Il a déclaré : « On peut dire que ce gouvernement a le sens du timing et de la cohérence politique. Venir nous expliquer en pleine crise de la bio qu’il faut supprimer l’acteur chargé de promouvoir nos produits, c’est pour le moins osé... »

C’est bio la France !

« C’est bio la France ! » Ce slogan a été choisi comme signature de la campagne publicitaire préparée pour soutenir le marché bio, en crise profonde de consommation, et les agriculteurs convertis aux pratiques respectueuses de l’environnement. Elle devait être présentée lors du Salon de l’agriculture, qui ouvrira ses portes le 22 février à Paris. Sauf que l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, dite « Agence bio », son instigatrice, pourrait bien disparaître du paysage …

Encore une foi merci les sénateurs et merci LR Il est vrai qu’avec le siège à 34 000 € du Président LR du Sénat, payé par les contribuables, ils sont à l’aise pour s’asseoir sur les problèmes des agriculteurs.