Le 27 janvier 2025, le Sénat vote pour la réintroduction d’un néonicotinoïde à titre dérogatoire mais aussi d'autres mesures agricoles rétrogrades.
Après de longs débats, la chambre haute a adopté la proposition de loi LR pour lever "les contraintes" qui pèsent sur les agriculteurs (traduction la santé économique avant la santé tout court).
Le Sénat a adopté la proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » - c'est à dire celles qui protégent les consommateurs, les habitants des zones rurales et les agriculteurs eux-mêmes.
2024, une fin d'année pas très encourageante
édito du 10 décembre 2024
Échec de la COP 29, Échec de la conférence sur le plastique de Busan, décidément sale temps pour la planète, la fin de l’année 2024, la plus chaude de l’histoire récente, n’est guère encourageante.
La crise gouvernementale sans fin de la France paralyse les réformes nécessaires, notamment face aux crises écologiques et sociales, mais y-a-t’il une majorité pour les mettre en place ? On ne peut qu’en douter quand on voit la médiocrité de la classe politique, tout partis confondus, et ces leaders qui veulent bien prendre la place du Président mais surtout pas travailler au bien commun.
Les leçons des inondations en Eure et Loir
édito du 1ier novembre 2024
Certes, l'Eure-et-Loir a moins souffert que le Sud de la France (ces événements y sont récurrents) et bien moins que l'Espagne où le bilan humain est terrible.
Néanmoins, tous ces épisodes sont similaires : de fortes précipitations brutales, l'eau qui n'est pas absorbée par le sol artificialisé ou des champs qui ne l'absorbent plus, notamment parce que la porosité naturelle a été perturbée par des méthodes agricoles productivistes et que les haies – protections naturelles – ont été rasées. Cette eau arrive rapidement dans les rivières qui gonflent brutalement avec un effet de vague qui emporte tout sur son passage.
ZAN : ce n'est pas qu'une réglisse !
édito du 28 septembre 2024
Chaque année, la France perd 20 000 à 30 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers sous la pression des activités humaines. Étalement des villes, développement d’infrastructures, bétonisation… L’artificialisation des terres est l'une des causes de la perte de la biodiversité, tout comme les inondations de plus en plus fortes. Comment lutter contre ce phénomène ?
La loi "Climat et résilience" du 22 août 2021 a posé un objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) à l'horizon de 2050. Cette loi vise à mieux prendre en compte les conséquences environnementales lors de la construction et de l’aménagement des sols, sans pour autant négliger les besoins des territoires en matière de logements, d’infrastructures et d'activités.
Depuis 1981, les terres artificialisées sont passées de 3 à 5 millions d’hectares (+70%), soit une croissance nettement supérieure à celle de la population (+19%).
La ronde des faux culs
édito du 6 septembre 2024
La fumée blanche s'est échappée de l'Elysée, alléluia nous avons un nouveau Premier Ministre ! plutôt un ancien blanchi sous le harnais, appartenant au cinquième partie de la République, une innovation digne de la start-up nation, il est vrai que c'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleure soupe.