Ecologie28 vous présente ses meilleurs vœux pour 2023
édito du 2 janvier 2023
L’année 2022 a démontré, à la très grande majorité des français, ce qu’était le dérèglement climatique. Même les plus bornés des climato-sceptiques ont du se rendre à l’évidence : le climat a été déréglé par l’homme. A court et moyen terme la situation ne peut qu’empirer, c’est pourquoi il faut protéger nos concitoyens dès maintenant. A plus long terme on peut encore stabiliser la situation si on s’engage résolument dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Pivoter en 2023
Lorsque on est dans une impasse, il faut pivoter pour prendre une autre direction et changer. En matière climatique on connaît la bonne voie et tout ce qu’il y a affaire pour éviter d’aggraver la situation. Les solutions existent, il suffit de les appliquer. Il suffit de vouloir, et en matière de politiques publiques, avoir des responsables, des élus, qui à tous les échelons agissent. Mais s’ils ne se bougent pas c’est aux citoyens de se mobiliser et de les pousser à agir parce qu’au final c’est nous, nos enfants, nos petits-enfants qui payent le prix de l’inaction climatique.
Adaptation et/ou atténuation
édito du 27 novembre 2022
La question de l’adaptation à la hausse des températures est cruciale. Mais s’adapter impose de changer de point de vue. Et ce n’est pas simple… Peut-on s’adapter ? Faut-il l’atténuer et est-ce possible ?
La question de la hausse des températures liée au dérèglement climatique est cruciale. Et surtout inévitable. Certains estiment que l’atténuation, qui regroupe les actions visant à atténuer l’ampleur du réchauffement mondial d’origine humaine par la réduction des émissions de gaz à effet de serre est possible. Un nouvel avatar du productivisme responsable du dérèglement climatique ? Une chimère pour éviter d’agir ici et maintenant ?
En fait l’adaptation est l’action principale face à l'inéluctabilité du dérèglement climatique. Mais il ne faut pas négliger l’atténuation. Prenons l’exemple de l’artificialisation des sols.
Ambiances d'automne
édito du 24 octobre 2022
Le spectacle lamentable de l'agitation politicienne française, 49.3 et motions de censure pour un résultat couru d'avance n'est plus guère suivi par les français, sûrement plus occupés à trouver de l'essence et à boucler leurs fin de mois.
La Gauche continue de s'enfoncer, minée par la bêtise de ses dirigeants : de manifs en pseudo front populaire (illustrant la célèbre maxime de Karl Marx au sujet de l'histoire : "« La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce »", pour faire oublier - pour certains - leurs turpitudes et leurs mépris des femmes et de l'égalité des genres.
La Droite est inexistante, et d'ailleurs pourquoi devrait-elle bouger puisque le gouvernement applique son programme ? Elle survit dans les territoires profitant du manque d'appétence des français pour la politique locale et faisant croire qu'elle agit alors que souvent elle ne sait même pas gérer correctement.
L'extrême droite essaie de faire oublier sa dévotion aux dictateurs, de Poutine à Assad, en mettant en exergue le moindre fait divers tragique qui illustrerait le "grand remplacement", fantasme dominant dans son imaginaire. Surtout ne pas bouger et ne pas montrer son incompétence et qui sait le train de l'histoire passera peut-être.
Urbanisme : il est temps de pivoter de 180 degrés
édito du 16 septembre 2022
Dans la vie des entreprises comme des organisations, lorsque trop d'obstacles ou une impossibilité majeure empêchent la mission ou la poursuite des objectifs, il faut alors pivoter, c'est à dire changer de stratégie voire d'objectifs, ou disparaitre. Les plus agiles survivent, les autres meurent. C'est l'application d'une vieille loi de la nature, mise en évidence par Darwin : l'adaptation permanente à son environnement est la clé de la survie.
Il en est de même dans la vie publique, même si les rythmes y sont plus long. Assurez la survie de nos territoires, et le bien être de ses habitants, supposent aujourd'hui d'y lutter contre le dérèglement climatique et de savoir en protéger nos concitoyens. C'est la priorité n°1, celle de notre survie en tant qu'espèce mais aussi plus prosaïquement d'assurer l'adaptation de nos activités, de notre vie quotidienne à ce risque majeur. Les changements climatiques que nous avons mis en oeuvre depuis 150 ans par l'agriculture, l'industrialisation, l'utilisation massive des hydrocarbures et du charbon vont continuer voire s'aggraver.
Écologie, la preuve par les marronniers
édito du 27 août 2022
L’affaire des trois marronniers, boulevard de la Courtille à Chartres (cf. ici), visés par un abattage à la demande d’un promoteur immobilier soutenu par la municipalité de Chartres, célèbre pour son climato-scepticisme, a connu un rebondissement le vendredi 26 août, avec l’annonce d’un référé suspensif d’urgence qui gèle les procédures pendant quelques jours le temps que le tribunal administratif d'Orléans prenne une décision. En attendant la mobilisation continue.
Entre deux canicules et en attendant les inondations que prévoient le dérèglement climatique, méditons la leçon des dinosaures.
Bonnes vacances
Edito du 8 août 2022
Dérèglement climatique : protéger l’avenir, protéger le présent.
édito du 17 juillet 2022
La nouvelle canicule qui sévit en France est un rappel impérieux de l’urgence climatique et de l’insuffisance manifeste des réactions politiques dans la lutte contre le réchauffement, particulièrement dans l’Hexagone.
« La maison brûle et nous regardons ailleurs... ». Cette phrase mythique, prononcé par J. Chirac (et attribuée à N. Hulot, alors son conseiller) il y a vingt ans lors du IVe Sommet de la Terre, mettait en garde contre une apathie face à la catastrophe qui s’annonçait déjà et qu’il était encore possible d’atténuer (pour l’éviter il fallait appliquer les recommandations du rapport Meadow 1972 - groupe de travail du MIT de Boston, USA) publié il y a 50 ans et dont toutes les prévisions s’avèrent, malheureusement , exactes. Les décideurs (politiques et industriels) l’ont lu, ils n’ont rien fait.